Si la douleur est commune, la résistance au mal doit l'être aussi. On apprend avec La Peste qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.
La victoire sur le fléau n'est jamais définitive. Le roman témoigne de ce qu'il a fallu accomplir et de ce qu'il faudra encore accomplir contre la terreur et son arme inlassable.
L'allégresse qui suit la victoire est toujours menacée car le bacille de la peste comme le mal ne meurt ni de disparaît jamais. Il peut rester durant des dizaines d'années, endormi dans le linge des maisons ou attendre patiemment dans les chambre, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses.
Peut-être le jour viendra où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillera ses rats et les enverra mourir dans une cité heureuse.
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