Le maudit solitaire de la littérature française nous conduit dans les noirceurs de la guerre, des colonies, des misérables banlieues, mais aussi de l'âme humaine.
Une peinture d'une seule coulée d'encre argotique et irrévérencieuse, singulière et violente, débordante d'images d'une monstrueuse vérité.
Sans prudence ni lâcheté, Bardamu et Robinson éjectent sans complaisance ce que l'époque et la société produisent de pire.
Un roman dans lequel l'insoumission totale à la guerre et à ses horreurs, à une vieille société bourgeoise qui n'aspire qu'à dominer les malheureux, qui ne peut que susciter la sympathie des anarchistes, mais également celle de ceux qui apprécient le langage sans artifice, le retour à la verve de l'écriture rabelaisienne.
Voyage au bout de la nuit est un récit fortement teinté d'autobiographie où se révèlent ceux qui vivent la peur au ventre, le fiel au coeur et la souffrance physique et morale de ceux, avilis par de longues années de servitude, s'enfoncent un peu plus chaque jourdans le malheur de vivre.
Les 14 et 21 mars prochains nous allons élire nos conseillers régionaux : Votez ! Faites voter celles et ceux qui indécis veulent s'abstenir. Cette élection est importante et nous devons reprendre cette région aux socialistes qui depuis 6 ans conduisent la Lorraine au désastre.
"Les grands hommes sont des météores destinés à brûler pour éclairer la terre"
Dans la même semaine nous recevions ses voeux et apprenions sa disparition. Nous avions pour philippe Seguin une affection qui venait du coeur et de la raison.
Nous avions eu une grande joie de le revoir le 5 novembre dernier dans les salons de la préfecture à l'occasion de la remise de la croix de chevalier de l'Ordre National du Mérite à son amie Anne Marie Provost.
Philippe SEGUIN était un grand Homme, un orateur d'exception, intelligent, cultivé et particulièrement attachant.
C'était un idéaliste intransigeant, d'une honnêteté morale et intellectuelle scrupuleuse qui refusait le culte de l'apparence, la trahison, la flagornerie et l'incompétence d'où certaines colères homériques. Mais c'était des colères d'humaniste qui n'aboutissent à rien de grave, qui durent juste le temps de remettre son turban en ordre.
Il était le plus grand parce qu'il avait la tête plus élevée que la plupart des politiques et les pieds aussi bas que les nôtres.
Philippe SEGUIN est parti au royaume des justes et il nous appartient de prolonger sa vie en poursuivant dignement la nôtre suivant les nobles principes qui étaient ceux de ce grand serviteur de la France.
Le Président de la République vient d'annoncer qu'il n'enverrait pas un soldat de plus en Afghanistan. Je ne peux que louer cette décision, à l'heure où le bourbier Afghan m'interpelle un peu plus chaque jour.
Certes je partage l'idée qu'il faut au sein d'une large coalition, unir nos forces et nos efforts pour sauvegarder notre liberté et reconnais que ce qui se passe là-bas compromet gravement la démocratie et notre sécurité. Mais je m'interroge :
- Quel sens peut-on donner à notre combat si plutôt que de faire parler leurs armes pour réduire les poches terroristes, nos alliés Italiens achètent la quiétude de leurs soldats à coups de dollars versés aux Talibans ?
- Peut-on admettre que 10 des nôtres soient tombés pour ne pas avoir payé leur tribut à ces sauvages ?
- Que penser de ces " Bons français " qui descendent dans la rue, vitupérent contre le gouvernement qui vient de fermer la jungle de Calais et renvoie chez eux les jeunes Afghans, en pleine forme, venus chercher fortune en Europe, plutôt que de subir la guerre et participer à la construction de leur pays ?
A vrai dire je suis quelque peu scandalisé lorsque chaque jour de jeunes militaires Américains, Français ou Britanniques se font tuer pour défendre en Afghanistan les droits de l'homme alors que pendant ce temps, des français dont la générosité dépasse l'entendement, entretiennent ces jeunes Afghans insoumis et déserteurs, et qui refusent de participer au combat que nous menons chez eux, avant tout pour eux.
L'engagement occidental en Afghanistan pour la paix, la liberté et la sécurité du monde devrait être d'abord leur affaire et ceci commande d'abord de renvoyer sur Kaboul, sans aucun état d'âme, ces jeunes gens et de les confier aux centres de formation des polices et des armées Afghans.
Aucune personne de bon sens, ne saurait admettre qu' au nom de la charité, des droits de l'homme, de jeunes Afghans dans la force de l'âge restent paisiblement en France pendant que nos fils se font tuer à leur place dans les lointaines et meurtriéres montagnes de l' Est, dans ce royaume Taliban de Ben Laden et de l'opium.
Quant à la suite à donner à l'intervention occidentale, je ne suis pas loin de penser que le pain de la Liberté commence à être trop cuit .
L'argent public ne tombe pas du ciel, pour preuve les récents avis d'imposition qui viennent de pleuvoir sur la ville. Lorsqu'un ménage a 100 euros, il n'en dépense pas 150 ... il rogne sur les dépenses et ce n'est là que pure sagesse.
Hélas, certains élus considèrent que la conduite du sage est sans saveur et qu'il leur faut vivre dans le vent tels de grands architectes adeptes de l'équerre et du compas. Pour faire illusion on se lance dans des travaux compulsifs qui n'ont rien d'impératifs mais qui sont l'occasion de bonnes photos couchées sur papier glacé et de grandes envolées nombrilistes, doivent-ils coûter des millions à la collectivité.
A l'heure du papier recyclé il serait bon de reconvertir les élus dispendieux en père de famille vertueux. Les finances publiques y gagneraient en moralité. On oublie trop souvent que nos élus ne font pas du bénévolat mais sont richement rémunérés... l'argent public a une odeur, celle de notre sueur... ils l'oublient trop souvent lorsqu'ils s'en servent comme d'un onguent.
Dans le dernier bulletin municipal nous estimons "qu'il faut bouger pour grandir", avoir de l'imagination pour créer de nouvelles richesses. Monsieur le Maire revendique pour sa part sa préférence pour le granit vosgien, cette roche dure et froide dont on fait les cimetières et les trottoirs de la ville. Je lui préfère la chaleur et la lumière du sable avec lequel on se plait à bâtir des châteaux et des cathédrales.
L'esprit dans le sommeil a de claires visions et il est bon d'imaginer un monde plus chaleureux, plus humaniste, un environnement plus respectueux de la nature. C'est ainsi que dans nos propositions nous aurions pu ajouter un autre rêve, celui d'une chaufferie au bois pour le coeur de ville pour économiser et valoriser les richesses locales plutôt que des tonnes de granit boulevard Thiers...
Oui, au caractère implacable, à l'insensibilité, à la rigidité des positions qui symbolise le granit, j'ai la faiblesse de pencher davantage pour la sensibilité, la cordialité et l'imagination qu'illustre le sable.
"La langue résiste parce qu'elle est molle, les dents cèdent parce qu'elles sont dures".
Téléchargement REMIREMONT NOTRE PASSION
A travers ce classique de l'ethnographie, ouvrage poignant de vérité, le père tutélaire du structuralisme, écartelé entre deux mondes inconciliables touche le point où les querelles du temps s'effondrent de nullité face à la tendresse des peuplades Bororos, Nambikwaras et Tupis qui subsistent misérablement sur le plateau du Mato - Grosso.
En passant fortuitement d'un continent à l'autre, de l'ancien au nouveau monde, des peuples primitifs à notre arrogante civilisation occidentale, en nous conviant dans la hutte des bons sauvages nus comme des vers, il nous invite à réfléchir sur le temps qui passe et les mirages du destin.
A 101 ans, l'homme au regard éloigné, mal dans son siècle conserve une même conception pessimiste de la pensée qui produit un ordre provisoire dans un univers qui tend inéluctablement vers le désordre.
"Il incombe à l'homme de vivre et de lutter, penser et croire, garder surtout courage, sans que jamais le quitte la certitude qu'il n'était pas présent autrefois sur la terre et qu'il ne le sera pas toujours".
Voici un été qui s'annonce chaud... climatiquement parlant.
Sur le plan municipal ce serait plutôt le calme plat aussi je vous propose dans ces deux fichiers l'article rédigé pour le bulletin municipal N° 54 de Juillet et celui publié dans l' Echo des Vosges en début de mois.
Je vous en souhaite une bonne lecture et vous souhaite à toutes et à tous une belle période estivale.
Téléchargement BILAN une année de Conseil Municipal
Téléchargement Remiremont notre passion JUILLET 2009
A l'heure où la quasi totalité des indicateurs économiques en Lorraine sont au rouge vif, que le Conseil Economique et Social dans son dernier tableau mensuel considère que la crise que nous traversons est sans précédent, certains de nos élus continuent à dilapider l'argent public sans scrupules.
Alors qu'il étrangle le contribuable vosgien en augmentant les impôts de 8%, en le privant de 25 millions de subventions, le Conseil Général des Vosges acquiert une magnifique villa, la rajeunit de fond en comble à grands frais pour y loger le directeur général adjoint des services, résidant jusque là dans "une demeure lui appartenant".
Ajouté à l'acquisition de véhicules de fonction "haut de gamme", cette débauche, ce gaspillage de l'argent public sont tout simplement inacceptables.
Ailleurs ce sont des maires de communes de quelque 8000 habitants qui se font voter des crédits pour aller s'aérer au Congrès des Présidents de Communautés ou des communes forestières... voyages de bien peu d'intérêt !
Il est plus que temps de chambouler la maison. Mais il est à craindre que même le rapport frileux de M. Balladur qui pourtant va dans le bon sens fasse long feu.
Trop de roitelets en croquent sur la couenne des citoyens.
Le Président de la République serait bien inspiré de profiter de la situation actuelle pour "penser hardi".
Pas avec des "mesurettes" mais avec une destruction massive des structures qui sont la cause de la gabegie financière à laquelle nous assistons.
Penser hardi c'est :
- supprimer les structures communales et intercommunales et les remplacer par un président et un conseil communal d'une trentaine de conseillers élus au suffrage universel. L'actuel chef-lieu de canton abritant "la maison communale", centre administratif de base.
- supprimer les conseils généraux et élection des conseillers régionaux au suffrage universel direct avec un conseiller pour 5 cantons.
- supprimer le Sénat et élection au suffrage universel direct d'un député pour 8 cantons.
- supprimer les sous - préfectures.
Par ailleurs, suppression des logements et voitures de fonction.
Il ne doit subsister que des logements pour nécessité absolue de service et des véhicules de petite cylindrée exploités en pool pour une stricte utilisation dans le cadre du service.
Suppression des gardes statiques effectuées par la police ou la gendarmerie ainsi que des agents de sécurité attachés à des élus dès lors qu'il n'y a aucune menace réelle qui pèse sur eux.
Abandon systématique de tous les privilèges attachés à une haute fonction dès lors que le fonctionnaire ou l'élu ne l'assume plus.
Les petites dépenses multipliées de nos élus sont ruineuses pour la collectivité et sont devenues insupportables. Il est venu le temps de la "Révolution" et on ne fait pas des Révolutions avec de l'eau de rose. Il faut frapper fort et vite et mettre un terme à l'opulence dont se repaissent les collectivités territoriales et certains élus.