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Dans le dernier bulletin municipal nous estimons "qu'il faut bouger pour grandir", avoir de l'imagination pour créer de nouvelles richesses. Monsieur le Maire revendique pour sa part sa préférence pour le granit vosgien, cette roche dure et froide dont on fait les cimetières et les trottoirs de la ville. Je lui préfère la chaleur et la lumière du sable avec lequel on se plait à bâtir des châteaux et des cathédrales.
L'esprit dans le sommeil a de claires visions et il est bon d'imaginer un monde plus chaleureux, plus humaniste, un environnement plus respectueux de la nature. C'est ainsi que dans nos propositions nous aurions pu ajouter un autre rêve, celui d'une chaufferie au bois pour le coeur de ville pour économiser et valoriser les richesses locales plutôt que des tonnes de granit boulevard Thiers...
Oui, au caractère implacable, à l'insensibilité, à la rigidité des positions qui symbolise le granit, j'ai la faiblesse de pencher davantage pour la sensibilité, la cordialité et l'imagination qu'illustre le sable.
"La langue résiste parce qu'elle est molle, les dents cèdent parce qu'elles sont dures".
Téléchargement REMIREMONT NOTRE PASSION
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Voici un été qui s'annonce chaud... climatiquement parlant.
Sur le plan municipal ce serait plutôt le calme plat aussi je vous propose dans ces deux fichiers l'article rédigé pour le bulletin municipal N° 54 de Juillet et celui publié dans l' Echo des Vosges en début de mois.
Je vous en souhaite une bonne lecture et vous souhaite à toutes et à tous une belle période estivale.
Téléchargement BILAN une année de Conseil Municipal
Téléchargement Remiremont notre passion JUILLET 2009
Rédigé à 19:14 dans REMIREMONT Notre Passion | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le journal d'informations municipales "Aujourd'hui Remiremont" de mai vient de paraître. Le sot, disait Napoléon 1er, "a un grand avantage sur l'homme d'esprit; il est toujours content de lui-même".
Je crois sage de laisser à chacun le soin de juger de l'esprit et de la lettre de l'éditorial dithyrambique de la première page.
Nous sommes 5 à représenter la liste "Remiremont notre passion" au Conseil Municipal et nous ne nous reconnaissons pas dans cette prose aigre-douce particulièrement élogieuse pour la gauche et un réquisitoire nauséeux pour celles et ceux qui ont fait le choix de suivre Henri Gunslay.
Les élections sont derrière nous et le temps n'est pas pour nous à la polémique mais au travail.
Nous sommes des élus responsables et considérons de notre devoir de représenter dignement celles et ceux qui nous ont fait confiance mais nous n'accepterons jamais d'avaler les couleuvres sans les régurgiter aussitôt.
Nous n'avons aucun naturel pour l'insulte, pour l'invective et la violence verbale.
Nous allons poursuivre nos réflexions et proposer des lignes d'action.
Quelles suites seront données à nos propositions ? l'avenir nous le dira.
Une difficulté interne ne nous a pas permis de rédiger la demie page 13 qui nous était réservée dans le bulletin et nous le regrettons . Le maire n'y est pour rien et ceci doit être dit .
Notre engagement au service des Romarimontains est total et nous serons des élus constructifs mais nous n'accepterons pas l'arbitraire.
Rédigé à 17:33 dans REMIREMONT Notre Passion | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les élections municipales sont désormais derrière nous et le choix issu des urnes est souverain. La liste de M. Didier, loin d'avoir obtenu la majorité absolue l'a emporté sur la liste "Remiremont notre passion" de 246 voix.
C'est peu ! C'est vrai, mais c'est beaucoup en terme de sièges au Conseil Municipal et donc en matière de représentation et de force de proposition.
Ces 246 voix se traduisent par 22 conseillers pour la liste de M. Didier et seulement 5 pour nous. Beaucoup s'étonneront et même découvriront cette réalité voulue par le législateur et qui permet au "vainqueur" d'avoir une majorité incontestable et de pouvoir conduire à son gré les affaires de la ville. L'effet pervers est qu'il peut traiter à sa guise les vaincus.
Henri Gunslay que j'ai suivi dans cette campagne, après une longue et mûre réflexion a décidé de ne pas siéger au Conseil. Je le comprends et je respecte sa décision car je sais pour en avoir été témoin, les violentes attaques, infondées et blessantes, dont il faisait régulièrement les frais de la part du maire. Mais peut-être plus encore les propos mensongers et sordides véhiculés au cours de la campagne par des personnes censées être des femmes et des hommes responsables et intègres. Qu'ils aient eu un tel comportement pour ternir l'honneur et les compétences d'un homme d'une probité exemplaire et d'un humanisme remarquable est révoltant.
Que d'autres avec une même outrance aient flétri la réputation de certains membres de cette liste est tout simplement inique. Tout ceci est indigne et pitoyable, mais est à laisser derrière nous.
Il nous faut, avec mes quatre compagnons d'infortune, représenter dignement celles et ceux qui nous ont fait confiance.
Nous allons, comme nous avons commencé à le faire lors des deux premiers conseils, avoir une conduite exemplaire en votant ce qui est bon pour l'intérêt général, en proposant autre chose dans le cas contraire. En espérant, bien évidemment, être entendus.
Cet exercice là, croyez moi, sera difficile. Rien ne semble devoir nous être épargné en matière de vexation, de froissement d'amour - propre, voire d'humiliation. En effet, les premières décisions n'annoncent rien qui vaille.
Le maire a commencé par s'asseoir sans vergogne sur le Code Général des Collectivités Territoriales qui stipule que les commissions municipales doivent être composées de façon à respecter le principe de la représentation proportionnelle pour refléter fidèlement la composition de l'Assemblée communale. Que croyez-vous qu'il fît ?
Avec 45,60% des voix, il s'octroie 10 conseillers sur 12 dans chacune des 10 commissions permanentes, laissant, tel un parangon de vertu, deux strapontins à ceux qui représentent 54,40% de la population romarimontaine.
Ce qui m'a fait dire en fin de Conseil, mardi 25 mars, que lorsque notre liste souhaitait instaurer plus de démocratie à Remiremont, elle n'avait pas là une aspiration "fumeuse".
Mais plus inquiétant pour l'avenir c'est que de nouveaux élus réputés être libres, adultes et responsables ont, comme des petits soldats derrière leur caporal, à l'occasion du vote des commissions, confondu "discipline de groupe", somme toute bien légitime, et "mauvais coup en bande organisée". Ils ont exécuté sans faillir le mot d'ordre de leur maître, tels, sous la féodalité, les serfs privés de leur liberté personnelle.
Je ne peux me résoudre à dire à ces gens, que pour la plupart j'estime :
"Tel maître, tels valets !"
et je me refuse à croire qu'ils ont plié l'échine spontanément en pensant qu'ils pouvaient durablement servir à la fois Dieu et le diable.
Qu'ils n'oublient jamais que les chaînes, qu'elles soient faites d'acier ou de soie sont toujours des chaînes, que l'histoire n'est qu'à moitié dite quand une seule partie la raconte et que pour juger il faut avoir les deux oreilles semblables.
Je les invite à ne pas manger à genoux et à être vigilants quant à leurs libertés de penser et d'agir, aux souhaits profonds des Romarimontains qu'ils représentent.
Mon chemin, comme celui de mes compagnons, est tracé. Il sera digne mais ferme. S'il est hors de question de nous compromettre dans l'invective, de croiser le fer et de considérer la salle du Conseil Municipal comme un ring, nous n'en demeurerons pas moins d'une extrême vigilance quant à l'usage fait de l'argent public, de la défense des intérêts des Romarimontains et du respect de chacun.
Pour ma part, j'ai ce matin, ré-activé ce blog pour m'exprimer librement. Parfois la musique que vous entendrez s'accomodera de la poudre à canon mais quand on lance la flèche de la vérité il n'est pas toujours souhaitable d'en tremper la pointe dans du miel.
Nul ne connaît aujourd'hui l'histoire de la prochaine aurore mais chacun de nous sait où est son devoir.
Je considère que le mien, au-delà de la scène municipale, est d'écrire régulièrement ma pensée pour que vous puissiez à votre guise, cher lecteur de ce blog, soulever chaque fois que bon vous semblera, le rideau qui trop souvent dissimule ce qui dérange, trouble, ou plus gravement, trompe qui a peine à voir.
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