Stendhal en se moquant des années et des infidélités faites à l'Histoire parvient à tisser une sorte de toile de fond mystérieuse qui nous fait croire à la réalité de cette ténébreuse intrigue où s'entrechoquent amours tapageuses, naïveté, égotisme, tyrannie et péchés de religion qu'absout la Chartreuse en rendant à Fabrice les couleurs de l'innocence.
C'est avec délice et volupté que le lecteur effeuille ce bréviaire aristocratique de la cour de Parme où se dissimulent sous un même masque, Beyle le bâtard, Beyle le soldat de Napoléon et Alexandre Farnèse devenu pape.
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