"Au commencement était le verbe" disait déjà Saint Jean, traduisant ainsi le pouvoir du langage sur la pensée des hommes.
Mais, comme la vie, le langage prend parfois des détours imprévisibles et se charge de venin. Alors il se cache en lui un dragon qui ne répand pas de sang, mais qui pourtant assassine.
Depuis hier soir, 21 juillet, des médias, dégouline la morve visqueuse échappée à flots de roses naseaux. Maladie mortelle que ce bacille fielleux !
La puissance des mots est telle que le langage depuis Versailles répandu, sclérole et asphyxie la vérité. Cette vérité qui ulcère ceux, qui depuis des années, n'ont plus rien à dire, plus rien à proposer, usés qu'ils sont jusqu'à la corde, empêtrés dans leurs contradictions, jouets béâts et niais d'une Amazone qui les noie un à un dans le fleuve de la honte et de la médiocrité politique.
La vérité socialiste, puisqu'il s'agit d'elle, est aux oreilles ce que la fumée est aux yeux et le vinaigre, aux dents : amère et acide, avec pour seuls desseins, la haine et la discorde.
La seule vérité qui vaille aujourd'hui, c'est que la réforme de la Constitution pourtant réclamée par eux depuis plus de 20 ans, a été adoptée sans eux. A en pleurer !
Cette réforme voulue par le Président de la République, ne leur en déplaise, a été adoptée par plus de 60% des parlementaires. A 539 voix contre 357 : soit 182 voix d'écart et pas une comme leur discours voudrait nous le faire entendre.
C'est là, une vraie victoire démocratique qui renvoie la "parlementaille" montebourgeoise royale à ses écuries de Solférino. Et le "fleuve de la honte" n'a pas les vertus des eaux de l'Alphée pour nettoyer le nauséeux crottin laissé derrière eux par la Blanchette du Poitou et son troupeau bêlant.
La vérité est que Nicolas Sarkozy est un vrai stratège et qu'il peut savourer légitimement une belle victoire remportée avec plus de 60% des voix du Congrès.
Le palefrenier qui sera élu au prochain congrès socialiste a du souci à se faire... il aura à fournir un vrai travail d'Hercule pour nettoyer les écuries d'Augias !
à tisser une sorte de toile de fond mystérieuse qui nous fait croire à la réalité de cette ténébreuse intrigue où s'entrechoquent amours tapageuses, naïveté, égotisme, tyrannie et péchés de religion qu'absout la Chartreuse en rendant à Fabrice les couleurs de l'innocence.