Ce roman traduit le génie poétique et lyrique de son auteur.
Victor Hugo y brosse inlassablement la vague et les mots pour mieux secouer le lecteur jusqu'au fond de ses entrailles.
Dans cette mer crevée d'écueils écumants, pas un cri, pas une plainte, pas une prière mais l'opiniâtre et solitaire combat de l'humble Gilliatt vaincu de l'amour.
Croit-on le calme revenu que l'époustouflante tempête noircit le ciel et gonfle la lame surgie de l'abîme dans lequel le monstre visqueux après avoir englouti la fripouille de Clubin nous paralyse de ses effroyables tentacules.
Cette tragédie des doubles-fonds est un livre opulent et grandiose pour les amateurs d'espaces marins et de littérature.
Commentaires