Avec cette croisade d'Amédée Fleurissoire partie délivrer le pape retenu dans les caves du château Saint - Ange, Gide nous invite à tourner sur la planète de l'insolite, de la farce, de la comédie et du non sens.
Lorsque le lecteur perçoit l'absurdité de la mascarade, il sort du roman pour le théâtre où il passe de l'émotion au rire.
Dans cette raillerie inonoclaste, seul Lafcadio qui s'est affranchi de toutes les contraintes morales a les faveurs de l'auteur.
Le jeune bâtard d'une beauté diabolique n'a plus qu'à jeter le malheureux Fleurissoire par la portière du train pour affirmer sa liberté.
Au bal de l'absurde, Gide est ici le maître.
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