Quatrevingt-treize, dernier roman de Victor Hugo est une dynamique sinueuse qui met en relief l'horreur et l'injustice de la mort acceptée par idéal. Rien de plus pathétique que cette circulation de l'histoire réelle et de la fiction romanesque qui évoque les péripéties sanglantes de la Révolution et de la Vendée de 1793.
D'un côté la forteresse des fanatismes et des privilèges, de l'autre la hache triangulaire de la révolution censée ouvrir au peuple,la porte de la justice et de la loi, la route du progrès et de l'espérance.
Etrange tourbillon qui au son du tocsin qui mobilise le bocage, met en scène un peuple éclairé, idéalisé mais surtout un peuple des ténèbres ignorant jusqu'à ce qui lui arrive.
Quatrevingt-treize est le roman des "voix hurlantes et grondantes" de la populace et de la Convention dans la douceur universelle et l'implacable sérénité del'éblouissement éternel.
Que fera l'Homme du symbole qu'incarne l'année 1793 ?
Commentaires