j'aurais pu ajouter comme l'a fait un Gouverneur du Lions Club à qui j'ai emprunté une partie de sa devise, agir ferme !
Voir loin c'est percevoir lontemps à l'avance, à une grande distance dans l'espace et dans le temps pour saisir intelligemment, comprendre et se faire une opinion clairvoyante sur ce qu'il convient de faire pour épouser l'époque et avancer au rythme d'une planète qui, il est vrai, a tendance à s'emballer.
Voir loin, c'est bien, penser hardi c'est mieux !
C'est concevoir des notions, se forger des opinions et imaginer des solutions originales pour faire face aux difficultés qui s'annoncent.
Pour cela, notre pays a besoin de femmes et d'hommes éclairés, charismatiques, ambitieux pour la France, pas de politiciens empêtrés dans des discours empesés, démagogiques, qui embrouillent plus qu'ils n'éclairent des citoyens qui ne croient plus en rien, qui sont prêts à se réfugier tels des enfants perdus dans les bras d'une madone pareille à la vierge à l'enfant de Michel-Ange, sommeillant dans la chapelle Médicis de l'église Saint Lorenzo à Florence.
Nous sommes nombreux à avoir mal à la France mais l'heure n'est pas à la résignation ou à la mise à l'abri dans les bras d'une mère au sourire fût-il enjôleur et aux paroles flatteuses. L'heure est au sursaut et au courage.
Je ne veux pas de cette France qui se recroqueville comme un foetus qui, effrayé par le monde, refuserait le terme.
Je ne veux plus de ces politiciens ridés par le temps, dépourvus de génie et de convictions, qui ont poussé les français à donner une claque à l'Europe le 21 avril 2002, alors qu'elle est notre unique chance, notre planche de salut.
Je refuse cet Etat qui s'abime dans l'impuissance, cette Nation qui se complait dans la repentance. Celle des microcosmes politico-intellectuels et faiseurs d'opinions qui font régner un véritable terrorisme de la pensée, s'obstinent par la désinformation à occulter les aspects positifs et à amplifier les aspects négatifs de la colonisation. Or, même en se limitant au volet social et humain, le plus dénigré, la France n'a pas à rougir de son bilan.
Que peut espérer un pays qui pense séduire le Comité International Olympique en lui fredonnant de vieilles rangaines, merveilleuses en soi, mais totalement hors du temps ?
Quelle image donne-t-on avec la détestable affaire Cleastream montée de toute pièce pour tenter d'abattre un homme qui prône une rupture tranquille, raisonnée, avec des pratiques éculées et des moeurs politiques d'un autre âge ?
Si la France de toujours, celle que j'aime, veut entrer dans la France de demain elle doit relever la tête, partir sabre au clair à la conquête des grands espaces économiques, industriels, environnementaux et culturels. Pour ce faire elle doit retrouver le sens de l'effort, du travail et peut être du sacrifice. Elle a besoin d'une politique pénétrée de hardiesse et de sagacité.
La grandeur et la puissance d'un pays comme la France, tiennent, pour une grande part, à la valeur de ses dirigeants.
A l'homme hardi, la fortune tend la main.
Le chemin que veut tracer Nicolas Sarkozy pour la France est ambitieux, certes difficile mais combien passionnant. Avec lui construisons ensemble, une société ou chacun aura sa chance, l'espoir de construire une vie meilleure.
Les choses peuvent changer. Les choses vont changer.
"Nous allons ensemble construire un avenir qui cesse d'être une menace pour redevenir une promesse".
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