A l'heure où la quasi totalité des indicateurs économiques en Lorraine sont au rouge vif, que le Conseil Economique et Social dans son dernier tableau mensuel considère que la crise que nous traversons est sans précédent, certains de nos élus continuent à dilapider l'argent public sans scrupules.
Alors qu'il étrangle le contribuable vosgien en augmentant les impôts de 8%, en le privant de 25 millions de subventions, le Conseil Général des Vosges acquiert une magnifique villa, la rajeunit de fond en comble à grands frais pour y loger le directeur général adjoint des services, résidant jusque là dans "une demeure lui appartenant".
Ajouté à l'acquisition de véhicules de fonction "haut de gamme", cette débauche, ce gaspillage de l'argent public sont tout simplement inacceptables.
Ailleurs ce sont des maires de communes de quelque 8000 habitants qui se font voter des crédits pour aller s'aérer au Congrès des Présidents de Communautés ou des communes forestières... voyages de bien peu d'intérêt !
Il est plus que temps de chambouler la maison. Mais il est à craindre que même le rapport frileux de M. Balladur qui pourtant va dans le bon sens fasse long feu.
Trop de roitelets en croquent sur la couenne des citoyens.
Le Président de la République serait bien inspiré de profiter de la situation actuelle pour "penser hardi".
Pas avec des "mesurettes" mais avec une destruction massive des structures qui sont la cause de la gabegie financière à laquelle nous assistons.
Penser hardi c'est :
- supprimer les structures communales et intercommunales et les remplacer par un président et un conseil communal d'une trentaine de conseillers élus au suffrage universel. L'actuel chef-lieu de canton abritant "la maison communale", centre administratif de base.
- supprimer les conseils généraux et élection des conseillers régionaux au suffrage universel direct avec un conseiller pour 5 cantons.
- supprimer le Sénat et élection au suffrage universel direct d'un député pour 8 cantons.
- supprimer les sous - préfectures.
Par ailleurs, suppression des logements et voitures de fonction.
Il ne doit subsister que des logements pour nécessité absolue de service et des véhicules de petite cylindrée exploités en pool pour une stricte utilisation dans le cadre du service.
Suppression des gardes statiques effectuées par la police ou la gendarmerie ainsi que des agents de sécurité attachés à des élus dès lors qu'il n'y a aucune menace réelle qui pèse sur eux.
Abandon systématique de tous les privilèges attachés à une haute fonction dès lors que le fonctionnaire ou l'élu ne l'assume plus.
Les petites dépenses multipliées de nos élus sont ruineuses pour la collectivité et sont devenues insupportables. Il est venu le temps de la "Révolution" et on ne fait pas des Révolutions avec de l'eau de rose. Il faut frapper fort et vite et mettre un terme à l'opulence dont se repaissent les collectivités territoriales et certains élus.